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LA BRIÈVETÉ
A qui s'adresse la thérapie stratégique ?

A vous, à moi, à tout le monde, enfants, adolescents ou adultes.  Non, je ne fais pas de prosélytisme… Elle s'adresse à chacun du moment qu'il y a problème. Et que ce problème s'accompagne de souffrance.

 

Qu'est-ce, dans ce cadre précis, qu'un problème ? 

Et bien c'est une difficulté que l'on n'est pas parvenu à régler. Et qui ne cesse de se répéter, se dressant inlassablement devant nous. Ce que nous avons fait jusqu'à maintenant pour la surmonter, ou la contourner, quand nous avons fait quelque chose, n'a été, n'est d'aucune utilité. Sinon nous persuader de notre impuissance et de faire naître de la souffrance. Une souffrance qui, en toute logique, ne peut qu'augmenter avec le temps.

Pourquoi ce problème ne se règle-t-il pas?

Face à la difficulté initiale - celle qui va, imperceptiblement mais sûrement, se transmuer en problème - nous disposons, comme face à toute autre, d'un bel arsenal de comportements et solutions qui nous semble tout à fait adéquat. D'ailleurs nous y avons déjà eu recours, en telle ou telle occasion, avec profit. Or cette fois rien ne se passe comme on voudrait, comme il faudrait. Nos "tentatives de solution" comme on les appelle le plus souvent, ou nos "tentatives de régulation" non seulement sont inopérantes mais amplifient le problème, et la souffrance qui l'accompagne. Puisque nos tentatives de solution ou de régulation sont plurielles, on en vient à les essayer toutes, en se persuadant, légitimement, que rien de ce qu'on peut faire ne marche. Ce qu'on ne voit pas – pris dans la tourmente, comment le pourrait-on ? – c'est qu'elles procèdent toutes d'un même principe, relèvent toutes d'une même idée…

 

Comment ce problème peut-il se régler ?

En identifiant ce principe, cette idée-force qui préside aux tentatives de régulation que nous mettons en œuvre, nous pouvons faire autre chose, plutôt que plus de la même chose, avec les conséquences qu'on connaît. Après avoir cessé de faire ce qu'on faisait jusqu'à maintenant, on peut… faire le contraire. Opérer un virage à 180°. Et mesurer les effets de ce virage…

COMMENT?
ET NON POURQUOI?

 LA BRIÈVETÉ 

La thérapie stratégique, comme toute thérapie brève, est… brève. Pas pour le plaisir de l'être, non, mais parce que la brièveté est une conséquence des stratégies employées. Nous nous donnons ainsi pour cadre une dizaine de séances. Il se peut bien sûr que l'on n'ait pas besoin d'aller jusque là. Ou au contraire, cela peut arriver, qu'il faille continuer au-delà. 

 COMMENT? ET NON POURQUOI? 

 

La thérapie stratégique n'a pas pour objet de rechercher les origines des problèmes, par exemple enfouies dans l'enfance. C'est au présent qu'elle s'intéresse, à la façon dont les problèmes se manifestent ici et maintenant, se maintiennent voire s'aggravent. Sa question n'est donc pas "pourquoi je souffre ?" mais: "comment cette souffrance se fabrique-t-elle, s'entretient-elle, croît-elle?"  pour trouver comment faire autrement pour que cela cesse…

 LA VISION SYSTÉMIQUES DES PROBLÈMES 

 

Puisque nous évoluons dans un environnement avec lequel nous interagissons sans cesse, nous sommes pris dans des systèmes relationnels et interactionnels. La thérapie stratégique interroge le contexte de vie actuel des patients, leur entourage, parce qu'ils peuvent autant contribuer au maintien du problème que favoriser sa résolution.

 UNE INTERVENTION STRATÉGIQUE 

 

"Le problème, c'est la solution". Cette synthèse, paradoxale, de Paul Watzlawick, une des figures majeures de l'école de Palo Alto, esquisse la ligne que suit la thérapie. Ainsi, une fois défini l'objectif que le patient lui assigne, l'intervention consiste à identifier les solutions inopérantes. Pour en proposer de nouvelles, adaptées au contexte du patient, respectueuses de sa vision du monde...Un travail sur-mesure.

 DES OUTILS 

 

Parce qu'entre les séances, espacées d'une semaine ou deux, le patient, immergé dans son environnement, continue à vivre sa vie, parce que c'est précisément dans sa vie qu'il est confronté à son problème, des tâches lui sont prescrites, à faire scrupuleusement. Ces tâches, ou ces exercices, lui permettront, en lui offrant de nouvelles expériences, d'être l'acteur de son changement, d'appréhender le problème sous un autre angle, de bientôt cesser de l'alimenter et d'en sortir…

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